Le cadran s'efface, le temps suspend son geste, Et l'hiver s'habille d'un silence d'argent. Voici que l'an nouveau, comme un astre céleste, Se lève sur le seuil d'un monde émergent. Sculpteur de lumière, vous savez la magie : Rien n'est jamais figé sous l'éclat du regard. La nuit n'est qu'une toile où l'espoir se réfugie, Attendant que le jour déchire le brouillard. Que ces douze mois soient des prismes de verre, Décomposant l'ennui en mille arcs-en-ciel. Que chaque instant soit une flamme éphémère, Mais gravée à jamais d'un éclat essentiel. Levons nos cœurs, nos mains et nos verres de fête, Vers cet horizon neuf qui ne demande qu'à luire. Que la vie soit l'œuvre, et nous, les interprètes, D'une lumière douce que nul ne peut bannir. william wila


 

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